Pourquoi les castors ont-ils été parachutés dans des forêts impénétrables ?
Il n’y a peut-être pas de meilleur constructeur au monde que le castor – et ce n’est un secret pour personne ni pour les enfants ni pour les adultes. Ces maîtres rongeurs créent des systèmes d’eau uniques qui assurent l’interconnexion entre une variété d’espèces végétales et animales.
Cela favorise l’équilibre écologique car :
Les castors abattent les arbres qui leur fournissent de la nourriture ainsi qu’aux lièvres et aux ongulés ;
La matière ligneuse provenant des arbres abattus fonctionne comme un filtre naturel, créant des plans d’eau propres ;
Des bancs de poissons trouvent refuge dans les étangs de castors et y déposent leurs œufs ;
Les coquillages attachés aux barrages de castors fournissent de la nourriture aux oiseaux.
L’influence humaine sur le déclin de la population de ces animaux était perceptible, entraînant de graves conséquences sur l’écosystème. Un de ces incidents s’est produit dans l’Idaho après la Seconde Guerre mondiale. Le développement de lotissements près du lac Payette a entraîné une baisse critique du nombre de castors indigènes du Canada. En 1948, un groupe de passionnés décide de les réinstaller.
Le lieu choisi est une forêt profonde et impénétrable. Il semblait difficile de le croiser avec des animaux vivants. Dans une telle situation, V. Khiter a suggéré d’utiliser des parachutes.
Le plan initial était de déposer les castors dans des paniers, mais l’idée a été abandonnée en raison du risque que les animaux mâchent les paniers alors qu’ils étaient encore en l’air. En conséquence, un conteneur spécial a été développé qui s’ouvre lorsqu’il touche le sol.
Ces conteneurs ont été largués de l’avion à l’aide de parachutes. Le sauvetage des castors a été réalisé avec succès et a même reçu le nom de « lancer de castor ».
Le premier « pilote » nommé Geronimo a effectué avec succès plusieurs largages tests et a été récompensé par le meilleur emplacement dans la nouvelle maison. Il a même continué à visiter son conteneur.
